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Benjamin Mondou, président de Century 21 Lafage Transactions, décrypte les tendances actuelles du marché immobilier à Nice. Et pour lui, cela ne fait aucun doute: "c'est clairement le moment d'acheter".
En ce moment, le marché immobilier est assez actif à Nice, autant sur les résidences principales que sur les secondaires. Et c’est normal vu les taux d’intérêt que peuvent obtenir les acheteurs actuellement auprès des banques. On peut emprunter sur 7 ans à 0,20% ou 0,30% et sur 10 ans à 0,60%. C’est clairement le moment d’acheter et d’investir.
“C’est le moment d’acheter”, c’est quand même quelque chose que l’on a l’impression de souvent entendre…
En 20 ans de carrière dans l’immobilier, je n’avais jamais vu de taux aussi bas! Celui qui ne se positionne pas aujourd’hui fait clairement un erreur. Quand on peut se le permettre, il faut être fou pour décider de continuer à payer un loyer avec le marché actuel.
Qui achète en ce moment?
Nous avons beaucoup de primo-accédants, des couples qui souhaitent s’installer et des familles qui veulent s’agrandir. On observe aussi une tendance: des quinquagénaires et sexagénaires dont les enfants ont quitté le nid familial et qui descendent des collines pour vivre une seconde jeunesse, dans le quartier du port ou de la Libération. Ces deux catégories de personnes sont très friandes d’appartements de charmes, avec une architecture très niçoise, qu’ils vont pouvoir rénover. Ils recherchent aussi des quartiers très niçois qui offrent des petits commerces de proximité et des possibilités de sorties. Bref, une vraie vie de quartier qu’offrent aujourd’hui la Libé et le Port.
Y a-t-il justement beaucoup de biens sur le marché?
L’offre est plutôt stable. Il n’y a pas énormément de biens sur le marché mais ils sont très intéressant. On se doit de garder le même niveau de prix car nous avons un marché très actif avec une offre de biens stable.
Quels sont les prochains quartiers qui vont, comme la Libé et le Port, exploser à Nice?
Premièrement ces deux quartiers vont continuer à se développer. Le tram’ va arriver au Port, l’aéroport ne sera qu’à 20 minutes en transport en commun! La gare du Sud et ses halles vont également continuer à booster ces deux quartiers en terme d’affluence et forcément de prix.
À l’avenir cette attractivité va s’étendre aux quartiers voisins. Je pense notamment à Riquier et Delfino, qui devraient en bénéficier ces prochaines années. Aujourd’hui, c’est là qu’il faut se positionner.
Et pour les résidences secondaires? Et les étrangers qui investissent à Nice?
On a connu une grosse arrivée de Russes il y a quelques années. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Nous voyons arriver beaucoup de Belges et de Scandinaves, notamment des Norvégiens. Cette population étrangère est émerveillée par la transformation de la ville de Nice et ce qui a été fait autour de la place Masséna et de la Coulée verte.
L’autre atout indéniable de Nice, c’est son aéroport au coeur de ville. C’est très rare et c’est un gain de temps fabuleux par rapport à d’autres grandes villes où l’aéroport est à plus d’une heure de la ville. Il y a notamment des chefs d’entreprises étrangers qui ont installé leur famille ici, qui continuent à travailler dans leur pays et qui rentrent le vendredi pour passer le week-end en famille. C’est quelque chose que Nice peut offrir et qui est très apprécié.

Anciens ou neufs, les biens trouvent preneur à Nice. Malgré la hausse des prix, Français et étrangers s'enthousiasment pour cette ville en pleine mutation.
Dossier coordonné par Bruno Monier-Vinard et réalisé par Léa Desmet
Mer, soleil, animation d'une grande ville, tel est le tiercé gagnant de Nissa la Bella qui continue de séduire et d'attirer de nouveaux habitants. Vacanciers, retraités, actifs, étudiants… nombreux sont ceux à vouloir résider aux abords de la baie des Anges. Résultat, l'activité immobilière reste toujours aussi dynamique, dans l'ancien comme dans le neuf. « A l'échelle de la métropole Nice Côte d'Azur, le prix moyen à la revente s'établit à 3 760 €/m2 au 1er trimestre 2019, soit une hausse de 3,3 % par rapport à l'an passé », indique Jean-Marie Ebel, directeur de l'Observatoire immobilier de l'habitat. « Depuis le début de cette année, les échanges dans l'ancien sont extrêmement toniques. Nous commençons à manquer d'offres et les délais de vente se raccourcissent », précise Eric Marchal, de Century 21 cabinet Marchal. Français et étrangers, en quête d'une résidence principale, ou secondaire, tous les profils d'acheteurs sont là. « Dans l'ensemble de l'agglomération, propriétaires occupants et investisseurs en Pinel font jeu égal dans le neuf », poursuit M. Ebel.
Est/ouest, du nouveau
https://www.lepoint.fr/villes/nice-un-marche-immobilier-tonique-31-05-2019-2316182_27.php?fbclid=IwAR1wCRYoyMSCoFM1G4NObaLtxkaBxgXM2-TPllmyEO5p0gJh66T7xgDed0k

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